Les relations entre les femmes sont plus calmes que les relations amicales fortes chez les hommes. Ces derniers sont faciles à remarquer, ils parlent beaucoup, on chante cette amitié masculine qui est pleine d'humour, de fraternité et de bavardage. Le sexe «faible» est glorifié dans les journaux et dans les toasts pour la maternité, la beauté, pour être de parfaites maîtresses de la maison et pas du tout pour leur capacités amicales. Malgré ça dans les photos de Y.A.Galev nous voyons des groupes feminins différents: les copines de classe de sa fille, les copines de sa femme qui sont des professeures de l'école du village Vozhgora, les vieilles femmes assises à moitié tournées l'une vers l'autre sur les marches d'une maison. Le photographe a demandé à poser pour certaines, par exemple les professeures après leur travail. Trois fillettes en train de construire quelque chose dans le sable sous le soleil et n'ont pas remarqué sa caméra. Les quatres petites filles qui ont abandonné leur jeu passionnant sur la place centrale de la campagne pour se faire photographier.
Leurs manteaux sont devenus trop petits pour elles, ils ont servis hônnetement et pendant longtemps dans leurs fantaisies rurales. Les fillettes vont grandir encore un peu et seront capables de garder leurs nouveaux vetements, d'accrocher leur foulards d'une manière campagnarde et en même temps à la mode.
Quand les femmes posent devant la caméra du photographe elles sont plus retenues par rapport aux hommes et s'enlacent beaucoup plus rarement. Mais les joies, les achats, les rêves et les épreuves elles savent avec qui les partager.
Inna Vesselova, Svetlana Adonieva
Traduction par Xénia Haro et Leila Gousseinova