«Les rites de passage» est un terme de l'anthropologue français Arnold van Gennep, qu'il a introduit au début de XX ème siecle pour signifier les rites changeant le statut social d'un humain.
Le mariage, l'enterrement et l'initiation sont les cas de ce genre de rites. Le passage dans cette situation est une métaphore des changements dans la vie d'une personne ou d'une famille. Dans les photos de Galev, qui ont gravés ces événements importants pour chaque personne, se passe un déplacement dans le sens direct du mot. Ce sont des processions d'enterrement avec des couronnes et des croix qui marchent lentement dans les rues de la campagne. Mais également, le passage des nouveaux mariés devant les yeux des villagois réunis, qui viennent du club où, il y a un instant, c'est passé la cérémonie festive du mariage. C'est la sortie des classes de terminales, par deux , à la «ligne de l'école» (tradition de se réunir dans la cour de l'école pour se faire rappeller par son nom ou pour un événement important), en l'honneur de la fête de «la dernière sonnerie».
La personne est accompagnée par ses proches qui marchent à côté d’elle ou avec elle, à pied, sur le tracteur ou dans le bus loué, au moment du passage d’une marche de la vie à l’autre, jusqu’à la toute dernière, avec des fleurs, de la musique ou en silence.
Inna Vesselova, Svetlana Adonieva
Traduction par Xénia Haro et Leila Gousseinova